Aquí se muestran algunas de las composiciones realizadas por los alumnos de nuestro Departamento.
LA VIE EN VILLE
L’autre jour, j’étais en train de marcher dans la rue quand soudain j’ai vu un incroyable accident: un camion rempli de lait s’était renversé et tout le délicieux lait de vache avait inondé la route.
Tous les enfants se sont mis à danser et à chanter et les chiens, les chats, les rats et les oiseaux son venus boire.
Tout à coup, il a commencé à pleuvoir et le lait s’est mélangé à la pluie et la boue, on aurait dit du chocolat au lait !!
Heureusement il n’y avait pas de blessés, sauf le conducteur que avait perdu sa charge. On s’est bien amusés ce jour-là !
Hier, je suis retourné à l’endroit de l’accident et il y avait encore des traces de lait et des fourmis qui se lavaient dedans.
Christine Linares. 2º Bach. E.
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Il y a seulement trois mois que je suis arrivé en Espagne, et je ne suis pas au courant des statistiques des accidents sur la route, mais je constate que les personnes qui roulent en moto ne prennent pas conscience de leur vulnérabilité et conduisent de façon téméraire.
À mon avis, les contrôles pour les motoristes ne sont pas efficaces. On se centre tout le temps sur les conducteurs d’automobiles, en leur soumettant à de strictes vérifications et de fortes amendes.
Je suis en total désaccord sur ce qu’on permette aux mineurs de 18 ans de conduire des motos sans avoir même passé un cours de sensibilisation routière. Et puisque inconscients et irresponsables en cette discipline, ce sont eux généralement qui provoquent les accidents.
UN SOIR DE POISE
Bonsoir, mon nom est Abdel Effij, je viens de vivre une histoire sans précédents, inimaginable, fait divers absurde.
Le déclencheur ? Une cause que nous les humains connaissons très bien, « l’absurdité et sauvagerie de l’être humain ».
Je me trouvais dans ma ville d’Aulnay-sous-bois, à la périphérie de Paris, accompagné des copains de la fac qui étaient aussi de vieilles amitiés. On s’était donné rendez-vous dans le parc qui se trouve devant ma maison pour passer une soirée entre amis, car on n’avait rien d’important à faire.
Le soir, je me sentais bien, en pleine forme ; ce jour-là avait été extraordinaire. J’avais eu d’excellents résultats à la fac et reçu les félicitations de mes professeurs… et, au comble de joie, j’avais pu conquérir une fille à qui je faisais la cour depuis le début de l’année. J’étais ravi d’être vivant et me sentais plein d’énergie, capable de déplacer des montagnes.
Une fois la nuit tombée, et après un dîner remarquable que ma si bien aimée mère m’avait préparé, je m’habille et dis au revoir à celle qui m’a mis au monde en lui faisant un énorme bisou accompagné d’un grand câlin ; puis je répète cet acte, mais cette fois-ci destiné à mon père, comme si je n’allais plus les revoir. J’ai pris mon pardessus et je suis sorti de chez moi en fermant la porte derrière mon passage.
En bas, je retrouve mes amis qui m’attendent depuis quelques minutes déjà. Ils me saluent d’un air plaisantin.
On marche tous en rigolant, on se moque des autres en les traitant de petits gamins. Ils me font rire avec les bêtises qu’ils racontent. On plaisante toujours, quand soudain, je vois en face, à une vingtaine de mètres, quelque chose qui me fait rester figé en place, comme gelé.
En un clin d’œil, je ressens mon visage tendu et brûlant. Entre quelques arbres, un groupe de garçons entoure deux autres qui sont en train de se disputer. Cela n’était pas beau ni à voir, ni à entendre. Au milieu des gestes brusques, quelques phrases parvenaient jusqu’à nous :
– « Putain d’enculé, t’as cru qu’chuis ta bonne ou quoi ? Ne me venez pas en enfoiré et donne-moi mon oseille, celui de ma came. Je n’ai rien à foutre de ton alhamar.
– « Ouech, comment tu me parles !? » Ta tune, je te l’ai déjà donnée et si tu as envie de foutre la démerde, rentre chez oit, et va faire iech tes darent, fils de iench ! »
Je planque ma pomme plus rest que la Tour Eiffel devant autant d’agressivité, et avec un air d’inquiétude, je me retourne vers mes copains et déguisant ma crainte de vulgarité leur dis d’un ton plutôt zen :
– « Hé, les gars, ça craint grave là, on ferait mieux de faire demi tour et de tailler en vitesse avant que ça dégénère plus. Ça pue la poudre et bientôt les ehtars, j’aime pas aç.
Mes amis on bien vu que l’ambiance n’était pas à faire la fête mais excessivement tendue. Mais quand on s’est retournés, la tension est montée d’un cran et pour mettre le feu aux poudres, l’un des malfaiteurs a sorti un pistolet, appuyé sur la gâchette et laissé échapper une balle. Alors tous les jeunes gens présent dans la dispute ont suivi des yeux ronds ce geste qui aggravait tellement la situation… ces balles-là n’étaient pas de semonce mais meurtrières ! Mes amis et moi n’avons vu qu’une seule échappatoire, courir aussi vite que possible !
Je courais de toutes mes forces, un seul but à l’esprit, quitter cet enfer au plus vite possible, lorsque, tout à coup, je me suis retrouvé par terre… Je me suis relevé, essayé de courir à nouveau, mais ma jambe était bloquée : une balle m’avait atteint.
Mes amis couraient toujours et je les voyais s’éloigner. Ils ne s’étaient pas aperçus que j’étais à la traîne. Je suis tombé encore, un peu étourdi cette fois-ci. Ce que je ressens est une double touche, l’une sur le dos, l’autre au plus profond de ma poitrine.
Celle-ci décidait de mon sort. Je finissais une vie et commençait une autre, celle des oubliés. Mes amis étaient revenus. Sans rien y pouvoir, ils m’approchaient et constataient l’irréparable des blessures. J’ai essayé de leur sourire et mes suis encore évanoui.
Je sais, c’est une manière absurde de finir ses jours. Pris au piège entre des balles perdues, tirées par d’irresponsables feignant se croire dans des films de gangsters, se la jouant Tonny Montana, quoi.
Résultats des altercations et des courses : cinq blessés, deux légers et un mort, moi. Totalement innocents. Huit familles touchées par la douleur, dont une extrêmement, la mienne.
Mais ce n’est pas nous les seules victimes de cette triste histoire, ce sont aussi ces jeunes-là qui n’ont pas eu une bonne éducation, qui ont manqué d’une ambiance familiale appropriée et qui ont grandi au beau milieu de villes marginalisées où règnent la corruption et la loi du plus fort.
Ce sont toutes ces causes réunies et d’autres encore que je n’ai pas mentionnées, qui font que le comportement de ces jeunes de banlieue soit aussi pénible et agressif.
Miguel-Antonio Mena Martín. 2º Bach.